Cette plante est bien connue sous le nom « d’herbe aux verrues », parce que son suc a le pouvoir de détruire ces excroissances, aussi bien que le puissant azote liquide des dermatologues mais en mettant plus de temps.
C’est une plante vivace fleurissant jaune dès le début du printemps, et que l’on trouve fréquemment sur les murs, dans les décombres et les sols frais.
C’est une plante qui peut-être utilisé en usage interne avec parcimonie car elle contient des alcaloïdes toxiques qu’il vaut mieux éviter d’ingérer à forte dose. Pour cette même raison, elle ne se consomme pas en cuisine.
Ces tiges hautes de 30 à 80 cm, portent des feuilles veloutées, molles, d’un beau vert sur le dessus , glauques en dessous. Ses fleurs à quatre pétales sont d’un jaune d’or éclatant.
Principes actifs
- Alcaloïdes
- Saponine
- Pigment
- Acides organiques
- Enzymes protéolytiques (latex)
Propriétés
- Antispasmodique
- Caustique
- Cholérétique
- Hypotenseur
- Purgative
Bienfaits
- Cor
- Verrues
- Cal
- Durillons
Comment l’utiliser ?
- Feuilles, racine, latex frais (avant la floraison).
- En décoction pour calmer les inflammations des yeux et les ulcérations des paupières
- En décoction à raison de 15g pour 1 l d’eau . 1 tasse par jour maximum pas plus de 21 jours par an.
- En alcoolature pour application avec un coton tige sur les verrues et cor.
- Elle est plus souvent utilisée en homéopathie pour son utilisation interne.
Préventions et contre indications :
Femmes enceintes, allaitantes et enfants de moins de 12 ans.
Il est fortement conseillé de l’utiliser sous forme homéopatique pour la voie interne.
Elle est contre-indiquée en cas d’occlusion biliaires et de faiblesse hépatique.
La racine est toxique.
Attention : demandez toujours conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre un produit de phytothérapie. Comme tout produit actif, il peut entraîner une réaction allergique ou des effets secondaires.
Le saviez-vous ?
La chélidoine porte un nom qui trouve son origine dans le grec ancien. Le terme « chélidoine » dérive de « chelidon », qui signifie « hirondelle » en grec. Cette appellation fait référence à l’arrivée de ces oiseaux, marquant le début du printemps et coïncidant avec l’émergence de cette plante médicinale.
On dit aussi que l’ hirondelle cassait les tiges de la chélidoine pour extraire le latex, qu’elle appliquait ensuite sur les yeux de ses petits. Cette pratique légendaire aiderait les jeunes hirondelles à ouvrir les yeux plus grand et améliorer leur vue dans la nature.